C'est le poème que ma soeur Christelle a lu à l'Eglise lors de l'enterrement de notre maman :
Maman,
Toi, petite femme si fragile, prisonnière d’une 1ère maladie qui t’avait cruellement plongée dans l’oubli….
Si tu savais la douleur de te voir partir
De te voir ainsi, sans pouvoir rien faire, rien dire.
Si tu savais tout ce que tu nous inspires
Tous tes beaux sourires, quel bel ange tu fais.
Si tu savais le manque que tu vas laisser
Dans les cœurs de ton mari, tes enfants, ta famille, tes véritables amis
Nous t’aimons tellement Maman
Quelle belle maman tu fais…
Douce Maman, durant tout ce long voyage
Devant toi, jamais nous n’avons pleuré
Tout ce que tu voulais, c’est de pouvoir enfin naviguer
Je crois que pour toi c’est réussi
Et que ton bateau vogue jusqu’au paradis
Douce Maman, transmets nous ta joie de vivre
Que ton courage nous submerge
Que ton rire nous pousse à une vitesse incroyable
Pour que le vent te guide dans un pays formidable
Douce Maman, tu dois maintenant partir
C’est maintenant ou jamais de te dire combien nous t’aimons
Mais cette fois nous éprouvons beaucoup de difficultés à cacher notre peine
Moi, je vais continuer à te vivre à travers mes poèmes
Tu es mon courage, tu es mon espoir, tu es mon air, tu es ma vie
N’oublie jamais que nous t’aimons et que nous t’aimerons toujours
Et ce que nous étions l’un pour l’autre, nous le serons toujours
Papa, Alexandra, Emilie, Tonio, Olivier, notre famille, nos amis, surtout toi Patou, dites vous bien
"qu’une personne chère ne nous quitte jamais elle vit au plus profond de notre cœur et pour la revoir il nous suffit de fermer les yeux"